expat L'Élan
MOBILITÉ INTERNATIONALE - L'ÉLAN
IMMIGRATION FRANCE - L'ÉLAN
PROTECTION SOCIALE - L'ÉLAN
MOBILITÉ INTERNATIONALE

«Détachement» ou «contrat local» ? Comment optimiser le coût de la mobilité internationale, dans l’immédiat ou à long terme ?

EN SAVOIR PLUS SUR L'ÉLAN ET LA MOBILITÉ INTERNATIONALE

IMMIGRATION FRANCE

Comment bien accompagner les salariés expatriés en France et leur famille en toute légalité ?

EN SAVOIR PLUS SUR L'ÉLAN ET L'IMMIGRATION VERS LA FRANCE

PROTECTION SOCIALE

Assurance maladie, allocations familiales, chômage, retraite... Comment gérer la protection sociale des salariés expatriés en France ?

EN SAVOIR PLUS SUR L'ÉLAN ET LA PROTECTION SOCIALE

précédent
suivant

L'ÉLAN met à votre disposition l’ensemble des lois tant européennes que françaises qui concernent tous les volets de la mobilité internationale vers la France (droit des étrangers en France, droit du travail, droit de la protection sociale et volet fiscal).

L'actualité de l'impatriation

Obligations de vérification dans le cadre d’un détachement en France

Le dernier décret parut au JO le 20 janvier 2016 précise les obligations de vérification du donneur d’ordre lorsqu’il fait appel à un prestataire établi hors de France. Ce texte s’ajoute à la loi Macron sur le travail illégal ainsi que le décret mars 2015 et la loi en juillet 2014 concernant la lutte contre la concurrence sociale déloyale et le travail illégal.

Si l’employeur établi hors de France qui détache son/ses salariés en France ne s’acquitte pas de ses obligations de faire la déclaration préalable au détachement au plus tard 48 h avant le début de l’intervention le donneur d’ordre/le maitre d’ouvrage aura la responsabilité de faire la déclaration au plus tard 48 heures après le début de la prestation.
 
Si l’employeur établi hors de Francequi détache son/ses salariés en France ne s’acquitte pas à verser le salaire minimum ou conventionnel  à son/ses salariés qu’il a détaché et que l’inspecteur du travail informe de l’injonction au donneur d’ordre. Dans un délai de sept jours le donneur d’ordre/le maitre d’ouvrageinforme le prestataire des mesures prises pour faire cesser la situation. « En cas d’absence de régularisation effective de la situation par l’employeur, le maître d’ouvrage ou le donneur d’ordre, s’il ne dénonce pas le contrat de prestation de service, est tenu solidairement avec celui-ci au paiement des rémunérations et indemnités dues à chaque salarié détaché ainsi que, lorsque ce salarié relève d’un régime français de sécurité sociale, des cotisations et contributions sociales afférentes dues aux organismes chargés de leur recouvrement. » Les employés détachés seront informés qu’ils peuvent saisir le conseil de prud’hommes.  
 
Sources :
En visitant ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies nécessaires à son bon fonctionnement.